


Le grand portail ouest sera refait à neuf en chêne massif. Les vantaux de l’ancien portail étaient en contre-plaqué. Le temps et les intempéries avaient fait leur oeuvre. Les cadres, montants…sont trop abîmés pour être restaurés de façon pérenne. Le portail sera remplacé dans les mois à venir par un portail en chêne massif à deux grands battants facilitant le passage des bannières lors du pardon. Les esquisses du portail sont actuellement à l’étude par la DRAC.

Le tableau de la Cène, précédemment « posé » sur le tableau du Testament dans l’église, est en cours de restauration depuis plusieurs mois. Les couches de peinture, de vernis, de colle qui se sont accumulées sur la toile au fil des années ne facilitent pas le travail de la restauratrice d’art. Mais nous lui faisons confiance. De l’avis général, elle nous a livré une superbe restauration du tableau du Testament. Nous ne doutons donc pas de l’éclat que retrouvera le tableau de la Cène (copie de la Cène de Philippe de Champaigne).

La statue de Saint Michel : Pendant de longues années la statue de saint Michel trônait dans le chœur de l’église. En témoigne les rares cartes postales le représentant ainsi que la mémoire de nos aînés. Puis cette statue sans doute trop abîmée pour pouvoir rester sur son support a été retirée de l’église. Cette très belle statue en bois polychrome a selon les souvenirs de nombreux Minihyens et Minihyennes fait trembler de nombreux enfants. En effet saint Michel terrasse avec sa lance un diable aux yeux de feu terrifiants qui de la hauteur du socle sur lequel il était installé devait en impressionner plus d’un. Voilà donc de très nombreuses raisons, à commencer bien entendu par la qualité patrimoniale de la statue, pour que saint Michel et son diable ait également les honneurs d’une belle restauration. La statue est actuellement en attente de traitement à l’Atelier Régional de Restauration. Les conservatrices du patrimoine finalisent les détails de la restauration avec l’atelier et nous devrions retrouver cette statue repositionnée dans l’église au printemps prochain lorsque le financement en aura été assuré.

Etude pour la restauration du maître autel en pierre de kersanton. Cette pièce architecturale unique a également subi les conséquences de l’humidité qui gangrénait l’église. Les différentes parties du maître autel sont assemblées par des pièces métalliques totalement rongées par la rouille. Leur stabilité est donc menacée et une chute leur serait fatale. Il est donc urgent d’intervenir pour préserver cette œuvre d’art unique datant de 1876

Etude pour la restauration du Cénotaphe de saint Yves : souvent appelé abusivement « autel de saint Yves » ou « tombeau de saint Yves », ce cénotaphe datant du 14ème siècle, supportait vraisemblablement une statue du Saint Patron des bretons. Placée sur la sépulture des membres de la famille de kermartin, elle symbolisait l’attachement d’Yves Hélory à sa famille et à sa terre natale. Selon l’un des témoins lors du procès de canonisation, Yves Hélory avait émis verbalement le souhait d’être inhumé près des siens lorsque sa dernière heure serait venue. Mais, toujours selon les témoins du procès en canonisation, la dépouille de notre grand homme fut transportée de Kermartin où il rendit son dernier souffle le 19 mai 1303, à la cathédrale au matin même de sa mort. Alors ériger ce Cénotaphe sur la sépulture familiale n’était-il pas une façon de lui rendre hommage et de respecter sa volonté en plaçant sa représentation près de la chapelle qu’il venait de faire construire en 1293 sur ses terres ?

Le Cénotaphe portait à l’origine une statue. Nul doute que ce ne fut celle d’Yves Hélory. Les outrages du temps, le passage des armées révolutionnaires en 1793, ont-ils eu raison de la statue ? Ce monument est également en pierre de Kersanton. Finement sculpté sur toutes ses faces il garde encore l’emplacement de différentes statuettes dont nous n’avons aucune trace à ce jour. Très attaqué par les intempéries, une restauration d’ampleur est nécessaire pour assurer sa pérennité. Aujourd’hui encore de très nombreuses personnes s’agenouillent pour passer sous le support de la statue disparue. Folklore ou rite ancien, chacun y trouvera ce qu’il est venu chercher en visitant ce lieu chargé d’histoire et de dévotion. Au centre du plateau supportant la statue se trouve une percée rectangulaire. Durant de longues années, après la disparition de la statue, le Reliquaire de saint Yves fut posé sur cette excavation le jour du Pardon. En passant sous le Cénotaphe les pèlerins posaient leur main sur le Reliquaire en demandant l’intercession de saint Yves pour leur cause.
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L’assemblée générale ordinaire s’est déroulée devant trente personnes. Après le bilan moral de la présidente, la trésorière, Maryline Urvoy présenta un bilan financier 2024 positif. Des travaux restent à réaliser : le grand portail, le maître-autel, le cénotaphe dans le cimetière …
Le bureau reste inchangé..





L’église était trop petite pour accueillir tout le monde qui voulait écouter ce concert exceptionnel pour la réouverture de l’église. Avec Gilles Thouénon à l’orgue, des chants en breton profanes et dédiés à saint Yves ont été interprétés, avec ferveur par les plus belles voies du Trégor, Anne Auffret, Marthe Vassallo, Guillaume Caous, Ifig et Nanda Troadec accompagnés par l’ensemble vocal Variations XXI sous la baguette de Jean-Jacques L’Anthoën.







Le Testament, seul écrit de saint Yves qui détaille les dispositions juridiques prises pour la chapelle construite en 1293. Mélange subtil de droit breton et romain, il garantit une non aliénation de l’édifice à perpétuité.



